Sorti il y maintenant cinq ans mais bénéficiant encore de mises à jour rendant le gameplay et l’expérience toujours plus fun, Duck Game mérite clairement d’être mis en lumière. A l’occasion du dernier update tombé ce mois-ci, je vous invite à découvrir ce jeu injustement méconnu.
Prise de bec old school
Mais qu’est-ce que Duck Game ? C’est avant tout le nom d’une célèbre émission, diffusée aux heures de repas et au cœur de cette futuriste année 1984. Le concept repose sur une sorte de Last Man Standing où des canards s’affrontent et où tous les coups sont permis. Les initiés y verront un clin d’œil à Running Man c’est certain.
Vous êtes l’un des volatiles participant à l’émission, votre but ? Survivre et remporter le jeu. Les contrôles – fort simples – se résument à savoir ramasser / utiliser / jeter une arme, sauter / voler et… faire coin (oui oui, une touche est dédiée à l’expression de votre anatidé). Le tout dans un style à la croisée de Sonic et Super Meat Boy.
Le Party Game par excellence avec une bande d’amis (1-4 joueurs et désormais 8 sur PC) en milieu ou fin de soirée. Un jeu à la prise en main universelle, qui fera de votre grand-mère un véritable T-1000 quelques manches passées.
Chaque session de jeu (10 rounds par défaut) est rythmée par des rappels au score où l’on peut prendre mesure de la menace des uns et des autres. De là peuvent partir des stratégies et des ruptures de ménages potentielles.

Ramassez les armes laissées au hasard et plumez vos ennemis
Canard solitaire
Bien que le jeu exprime son plein potentiel à plusieurs joueurs, le mode solo n’est pas en reste. Un système de quêtes toutes plus techniques et stupides les unes que les autres vous attend. Un ensemble bien pensé dans la mesure où au fil des épreuves vous serez amené à gagner en dextérité.
Pas de proches pour lui voler dans les plumes ? Aucun souci, vous avez la possibilité de rejoindre les canards anonymes sur un des nombreux servers du jeu. Même si parfois les connexions peinent un peu, ceci constitue une autre façon de progresser.
C’est une vraie joie de pouvoir tea bag un adversaire plutôt coriace ou de spammer la touche coin (la meilleure, vraiment) afin de déconcentrer vos ennemis. Je vous recommande de jeter leur dépouille dans le vide, particulièrement jouissif et humiliant pour les autres.

Certaines zones d’affrontement demanderont technique et chance (beaucoup !)
Pimp my duck
Le jeu dispose d’un système d’expérience et de niveaux où à l’issue de ceux-ci vous gagnerez des récompenses esthétiques. Cela reste limité aux simples masques (oubliez celui du T-Rex… C’est le mien !) Si vous mourrez sur le terrain, vous laissez tomber votre item. N’importe qui peut alors l’utiliser, comme un trophée ou une façon de taunt l’adversaire.
Vous pourrez également personnaliser l’intérieur de votre nid – ce qui n’apporte rien du tout – mais on se sent un peu plus chez soi. Les options de match sont également paramétrables, vous avez la possibilité de rendre tous les objets explosifs ou encore de changer la gravité. Une manière amusante de prolonger la durée de vie.
La possibilité de pousser ou non la variété des maps proposées est également paramétrable. Sur PC vous avez un éditeur de niveau et de ce côté-ci la communauté est particulièrement active.

Vincent, vendeur d’accessoires m’a bien pigeonné pour un gröblsmurf d’occasion.
Références et variété
Le jeu pullule de références 80 & 90’s. De la paire de lunettes de They Live ! aux ressorts de Sonic en passant par le flingue d’Earthworm Jim, le jeu fait la part belle aux clins d’œil. Une générosité offrant un arsenal de plus d’une cinquantaine d’armes, le tout sur pas moins d’une centaine de maps différentes. Chacun des niveaux disposant de leurs propres caractéristiques et items pour infliger une mort douloureuse ou ridicule à vos adversaires.
Au fil des parties vous découvrirez bien sûr quelques subtilités de gameplay, à savoir : feinter la mort, jeter un pistolet vide à la mouille d’un adversaire pour le désarmer et j’en passe. Certaines armes disposent d’un recul qui vous éjecte de la map : crise de rire assurée.

Certains matchs laisseront place à votre mélomanie où aucun couac ne sera toléré