Hellfire est un shoot venant de l’Arcade et édité en 1991 par NEC Avenue, le studio monté par NEC au lancement de sa PC-Engine ayant pour but de fournir des jeux à sa machine. Initialement, le titre de Toaplan date de 1989 est développé par Tatsuya Uemura qui officia de nombreuses années au sein du studio. Il travailla également sur un jeu Arcade pour SEGA du nom de Repulse. L’homme est également connu pour composer les musiques des jeux sur lesquels il travaille. Ce shoot’em up de style horizontal parvient à trouver sa voie et son originalité avec un concept plutôt intéressant. En effet, le système de jeu est basé sur 4 types de tirs se différenciant par un code couleur : Rose, vert, bleu et jaune. La position des tirs est changeable à chaque instant et les 4 modes de tirs varient la direction de vos projectiles : Avant, arrière, Haut et bas, et un dernier tirant en diagonale 4 rayons.

L’écran titre

Les classiques phases d’animation PC-Engine
Le level design des stages est bien fichu pour l’époque. Il est pensé majoritairement en fonction de ce système de changement de direction. Les diverses situations et les placements d’ennemis vous demandent sans cesse de passer d’un style à l’autre. Les boss de fin des 6 chapitres possèdent tous un point faible qu’il faudra trouver en exploitant le concept de jeu. Le pad de la console n’ayant que 2 boutons, il faudra appuyer jusqu’à 3 fois de suite rapidement pour faire un tour complet des directions de tir. Ainsi, vous allez devoir prendre le rythme pour vite changer de tir en fonction des situations. C’est assez pénible au départ, mais on finit par avoir le tempo.

On change la direction des tirs à la demande
Hellfire S est très coloré mais manque un peu de finesse dans ses sprites si on le compare par exemple à un R-type pourtant plus ancien. Sans être très fin graphiquement, le jeu reste agréable à regarder et propose parfois quelques arrières plans colorés venants habiller les niveaux. Les animations par contre sont assez classiques et les différents ennemis sont plus la plupart assez monolithiques. Ces gros vaisseaux d’un bloc aux mouvements très robotiques ne proposent pas vraiment ou très peu d’effets d’animation pouvant impressionner. À la façon d’un R-type complete CD, la progression est ponctuée de quelques cinématiques made in PC-engine ajoutés au jeu de base et que l’on doit à Nec Avenue. Ces dernières, assez statiques, sont dans l’esprit manga de l’époque et mettent en scène 2 héroïnes aux codes couleurs très prononcés. La bande-son qualité CD est entraînante et une série de thèmes aux sonorités très synthétiseur accompagnent l’action. Les bruitages eux, sont un peu envahissants et pas toujours très élégants.

Les environnements sont assez colorés

La cover originale du jeu