Bon, aujourd’hui on va parler de ferrailleurs : Des ferrailleurs, sur MEGA Force, mais qu’est ce qui leur prend ? Ben attendez, on vous explique : C’est de X-Men Children of the Atom paru en 1995 sur la SEGA Saturn, dont on va vous dresser le portrait, mais quel rapport avec la ferraille me direz-vous ? Eh bien faisons un peu d’histoire grâce à la magie d’internet :

« Séparé par la force de ses parents, le jeune Erik MAGNUS LEHNSHERR (Futur MAGNETO) se découvre d’étranges pouvoirs sous le coup de la colère : il peut contrôler les métaux. (delà le rapport avec la ferraille … Ok je sors) C’est un mutant. Soixante ans plus tard, l’existence des mutants est reconnue mais provoque toujours un vif émoi au sein de la population. Les X-Men est le nom d’une équipe de super héros évoluant dans l’univers MARVEL de la maison d’édition MARVEL COMICS. Créée par le scénariste Stan LEE et le dessinateur Jack KIRBY, l’équipe apparaît pour la première fois dans le comic book « X-Men » en septembre 1963. »

Merci la toile, mais revenons à nos moutons :

Donc X-Men sorti en 1995 sur la SEGA Saturn (comme dit plus haut) a tout pour plaire au premier abord, au fan de la franchise : Des personnages somme toute fidèles à la BD, un univers sobre mais également très « BDesque » , des bruitages et des musiques très « Bulles de BD » aussi, et une maniabilité qui sans sortir du lot, est loin d’être mauvaise, Et puis, le gars et la fille fan de X-men, ils veulent juste contrôler les Wolverine et autres perso juste pour éprouver le plaisir de diriger ses mutants à tête dure, sortis tout droit de leurs bouquins aux dessins colorisés.

Aloooorssss ??

Alors ? Eh bien on est dans du jeu de baston en 2D à la face to face à la Street Fighter. En même temps c’est un peu normal, car CAPCOM, le célèbre créateur de la franchise de Ken et Ryu (Street Fighter himself), sont partie prenante dans le bouzin. A savoir, ce jeu est sortie à l’origine sur CP System II (système de jeux d’arcade à cartouche) en 1994 par leurs soins. Donc ils ne se sont pas foulés : Je te reprends le moteur graphique du dernier Street à la mode de CAEN sortie en 1994, je te fous les persos de X-Men et roule. Néanmoins, pour la sortie console en 1995, il a été remanié, distribué et revalidé par ACCLAIM.

Ceci dit, le jeu en lui même, loin de révolutionner le genre, ne s’adresse pas qu’aux aficionados de la franchise, on prend vite du plaisir à foutre des coups de griffe (Wolverine), glacer son adversaire (Ice man), à exploser les lunettes de ses copains (Cyclope), à jouer les Psy de bas étage (Psylocke), à faire souffler un vent à décorner un Zébu dans la force de l’âge (Tempête Storm) etc … En bref, six gentils contre six méchants et le terrible Magnéto dans sa station spatiale à la fin du fin.

Coloré, des sprites de bonnes tailles, des stages/scènes assez vastes pour se mettre sur la tronche sans se gêner, et des niveaux qui correspondent bien aux différentes particularités des persos dans la BD, comme par exemple, le niveau de Spirale dans son Mojo où l’on peut briser le sol jusqu’à trois fois pendant le combat, donnent le ton de cet univers. CAPCOM oblige, le soft est de qualité. Le son n’est pas en reste, et bruitages comme musiques sont agréables sans amener de plus au jeu. La maniabilité quant à elle reste dans la moyenne attendu d’un tel jeu.

L’illustration ayant servi pour la boîte du jeu Saturn au Japon :