Persona 5 Strikers (ou Persona 5 Scramble: The Phantom Strikers au Japon) est un jeu vidéo de rôle de genre musö développé par Omega Force et P-Studio (équipe de développement de Atlus dédiée à la licence Persona) et édité par Atlus et Koei Tecmo sur Microsoft Windows, PlayStation 4 et Nintendo Switch. Il est un spin-off de Persona 5 sorti sur PlayStation 3 et PlayStation 4 en 2016, mais est également vu comme sa suite. Le jeu se déroule six mois après les événements de Persona 5. Il suit l’aventure de Joker et des Voleurs Fantômes de Cœurs alors qu’ils investiguent une série d’événements mystérieux concernant différentes personnes à travers le Japon. Il est sorti au Japon le 20 février 2020 et en Corée du Sud le 18 juin 2020, avec une sortie mondiale prévue le 23 février 2021.
Synopsis : Joker et Morgana reviennent à Tokyo et retrouve les autres Voleurs Fantômes chez Sojiro Sakura. Ensemble, ils décident de planifier leurs vacances d’été. Pour ce faire, ils utilisent l’application nommée EMMA. Plus tard, suite aux évènements qui se produisent dans Shibuya, Joker, Ryuji et Morgana vont se retrouver propulsés dans le métavers et jeté dans une prison tenue par une idole qui visiblement a des désirs pervertis. Les Voleurs Fantômes reprennent du service !

Alice Hiragi l’idole sadique
Pas de vacance pour les voleurs fantômes !
Nos héros ont terminé l’année scolaire et décident de fêter ça ensemble, en commençant par un barbecue et un camping qui sera vite gâché par une anomalie dans le métavers et un nouvel ennemi prêt à prendre le contrôle du monde. Les retrouvailles devront attendre car le temps presse, l’histoire est non seulement considérée comme un spin-off officiel qui fait suite directement aux événements généré par l’opus « Persona 5 Royal ». Le café « Leblanc » dont le propriétaire est devenue le tuteur légal de « joker » qui était encore à l’époque en réhabilitation judiciaire est maintenant à l’université. Tous les personnages ont évolué physiquement mais encore plus psychologiquement, ils sont devenue plus adultes et beaucoup moins insouciant.
Une nouvelle arrivante dans l’équipe.
Pendant leur périple a un certain moment de l’histoire, Sophia fera son apparition et deviendra un élément utile à l’équipe des voleurs fantômes, coincé dans une décharge elle finit par vouloir prêter main-forte à « Joker » « Skull » et « Mona ». C’est le seul personnage inédit dans la team, elle a une allure d’humanoïde, une IA qui a la capacité de posséder une persona et qui peut interagir dans le métavers mais aussi dans le monde réel via l’application « EMMA »

Ne vous fiez pas a son regard tant d’insouciance, elle dépote !
Le sacro-saint mix entre RPG et Musô
Ce qui m’a particulièrement étonné dans le gameplay et a ma grande surprise, c’est que les fondements de « Persona 5 » sont présents on peut toujours se balader dans les lieux connus, obtenir des persona ainsi que des attaques spéciales sans parler que l’intégralité du système rpg est inclus. Il est mélangé à celui du genre musô pour créer le mix parfait, le côté mouvementé des combats qui font le charme de la série a celui de la stratégie rigoureuse de l’opus originale. Le bestiaire est toujours aussi variés et des éléments primordiale font leur retour comme le fait de pouvoir interagir directement avec son environnement (se suspendre a des poteaux, prendre un ennemi par surprise). Les musiques de « Persona 5 » sont disponibles et vous avez le choix entre les versions originales et royal ou carrément prendre les deux pour plus de fun et de diversité symphonique pendant les phases de combat et vous pouvez me croire il y en a de l’action ! Des bonus vous sont attribués si vous disposez d’une sauvegarde de votre partie de « Persona 5 Royal »
Plus acteur que spectateur.
Dans le Rpg « Persona 5 » nous avions à disposition une panoplie d’attaques et de coups spéciaux visuellement magnifiques, dans strikers nous devenons carrément acteurs du gameplay grâce à de nombreux menus spécifiques qui rendent l’opus plus immersif, plus dynamique qu’un Rpg classique. L’action est devenue le centre névralgique sans pour autant laisser de coter l’aspect stratégique de la licence, un combo des plus explosifs qui permet d’exclure la lassitude et la répétitivité que peut procurer un musô lambda comme « Dinasty Warriors ». Les liens entre les héros devenus fort et reste important, la chambre de velours qui vous permet d’exécuter et de créer de nouvel persona est de retour sans nouveauté mais qui fait toujours son effet. Les personnages secondaires comme le vendeur de la boutique d’air soft ou bien le médecin sont soit partie en vacances estivales, ou ont tout simplement fermer boutique pour une durée indéterminée. Pour acheter des objets de soin ainsi que de l’équipement et de multiple gadget, il faudra passer par la fameuse application « Emma » qui sert de couteau-suisse.
Les nombreuses phases de plateforme sont intéressantes, la discrétion reste toujours de mise pour prendre par surprise les ombres qui pullulent. La possibilité de voir la puissance et les différentes faiblesses des ennemies sont aussi inclues dans le gameplay sans compter les nombreux points de contrôle qui vous donnent le choix entre (explorer la prison, se déplacer vers un autre checkpoint, modifier le groupe, aller dans la chambre de velours) ou sortir du donjon tout simplement.
Sans pression !
Contrairement à l’opus classique dans « Persona 5 strikers » il n’y a pas de limite de temps pour terminer les donjons, il suffit d’aller jusqu’au bout du niveau et vaincre le boss et ceci sans pression. Il est temps de passer au road trip, de Sendai à Osaka, les voleurs fantômes visitent quelques coins sympas de l’archipel. Le parc ou la tour de Sapporo, cependant ce n’est pas rand car les mêmes endroits étaient un peu plus à l’échelle dans l’opus royal. C’est cool de pouvoir revenir revisiter ces villes en compagnie de nos héros, n’espérez pas non plus une durée de vie à la hauteur de Persona 5 Royal : Persona 5 Strikers se boucle en 30-40 heures et le contenu annexe est très réduit.
Petit point sur l’aspect technique, car vraiment en retard sur le plan graphique malgré ses nombreuses qualités artistiques toujours au rendez-vous, le jeu se rapproche toujours d’un opus qui serait sortie a l’époque de la « Playstation 3 » la modélisation des héros étant parfois en dessous, mais le jeu sortant également sur Nintendo switch, on peut comprendre cet écart technologique générationnel. Cependant si « Atlus » veut rester au panthéon il va falloir changer la recette qui s’épuise de plus en plus, il faudrait pouvoir se renouveler pour le prochain opus et la série l’a déjà fait donc elle peut aisément le refaire et se mettre à niveau.

Pas de changement graphiquement mais du fun.