On se rappelle tous de ces jeux qui font tellement rager à un moment T et qui, des années plus tard, quand on y rejoue avec l’espoir que peut être, on a raté quelque chose à l’époque, on se rend compte qu’en réalité, c’est la même chose. Dans ce style, The snow Queen Quest est le parfait exemple. Sortie en 2007 sur Playstation 2 ( en même temps que God of War 2, Bioshock et Mass Effect), il est développé par Oxygène Games ( les créateurs de The quest for Aladdin’s treasure) d’après le célèbre conte « La reine des neiges » d’Hans Christian Andersen.
Si l’ensemble de l’univers est globalement identique au récit et que la trame ne change pas beaucoup, il y a malgré tout quelques ajouts et contournements de l’œuvre initiale. Dans cette version vidéoludique, on incarne un personnage qui doit arrêter un sortilège lancé par la reine des neiges afin de sauver une cité engloutie par la neige et un maléfice. À partir de là, il y a de quoi rager et manger son pad pendant TOUT le jeu ! Des successions interminables de labyrinthes où il faut récupérer des clefs pour ouvrir des coffres qui donnent une autre clé, qui ouvre un autre coffre, et ainsi de suite jusqu’à celui du portail qui vous permettra de quitter le niveau. Une fois le niveau terminé, eh bien ça recommence !
Mais le pire est à venir puisque dans The Snow Queen Quest vous ne pouvez pas vous défendre vous êtes obligé d’esquiver les ennemis ! Mais le pire ennemi du jeu, ce n’est même pas les opposants qui vous barrent la route, mais le temps qui vous est imparti pour boucler les défis. Beaucoup trop court, il est une véritable angoisse de chaque instant. Pad en main, c’est donc une expérience pénible en tout point, s ans parler du fait que le titre est bourré de bugs au point d’avoir du mal à entrer dans le jeu à cause de ça
En multijoueur ce n’est pas mieux fichu. L’impératif de devoir aller obligatoirement dans la même direction que vos partenaires pour avancer est pénible. Si ont se sépare et bien le jeu nous ramène à l’autre comme si nos 2 personnages étaient reliés par une corde invisible. C’est frustrant surtout que ce mode vient s’ajouter à la longue liste de problèmes citée précédemment.
Visuellement pour la PS2, c’est vraiment pas très beau, surtout si on compare ce pauvre jeu aux autres de la même époque. Techniquement, on dirait un titre du début 2000 et encore ! Mais non ! Ce n’est pas le cas ! Quand on voit Kingdom Heart 1, lui vraiment de début 2000 proposer également un univers de contes et légendes mais tellement mieux fichu, ça pique. Les décors respectent malgré tout un minimum l’univers, ce qui est déjà bien en soi un minimum. Les musiques sont correctes et collent bien aux niveaux mais là encore, c’est chiche puisque ce sont souvent les mêmes en boucle pendant une bonne partie du jeu.