Dragon Ball: Advanced Adventure est un jeu vidéo d’action-aventure, développé par Dimps sur l’univers de Dragon Ball. Le jeu est disponible depuis 2004 sur Game Boy Advance au Japon, en 2005 en Europe puis 2006 aux États-Unis.
Les prémices d’une légende.
Votre périple et les aventures du jeune Goku commencent sur le « Mont Paozu », et vous emmènent dans les différents arcs scénaristiques de l’anime « Dragon Ball ». Il est important de comprendre que cet opus se concentre uniquement sur les événements principaux de la série, comme la rencontre des différents protagonistes comme « Bulma,Yamcha,Kame sennin,Krilin,Tenshinhan » ou bien encore l’impitoyable antagoniste « Piccolo Daimao ». C’est l’occasion de revivre aussi les premiers budokai tenkaichi du jeune Saiyen (Tournoi des arts-martiaux), il y a tout de même quelques coquilles dans la manière dont se déroulent les événements. Par exemple, Krilin monte sur un nuage magique noir, nuage qui se nomme Nimbus magique, (comme celui de Goku qui a été rebaptisé pour l’occasion). Tout ceci n’est évidemment pas dans l’œuvre de ce cher Toryama mais aura au moins le mérite de nous offrir un niveau aérien avec Krilin, niveau qui, soit dit en passant, est plutôt bien construit. Tout comme le nuage (qui s’appelle Kinto-Un dans l’œuvre originale), on remarque un bon lot d’éléments scénaristiques modifiés voire totalement absents. Ainsi, le jeu s’adoucit en éclipsant les morts des méchants et les blagues douteuses de Tortue Géniale (la plupart des protagonistes ont gardé leur nom d’origine, et c’est plutôt cool quand on voit les soucis qu’il y a eu dans les jeux DBZ précédents).

Le scénario tape dans l’essentiel.
Graphiquement beau pour sa génération.
Concernant les graphismes, c’est vraiment beau. Les personnages sont super bien colorés et bien dessinés, il en va de même avec les décors qui sont directement inspirés des cases du manga. Pour les sprites des ennemis, c’est la même chose, mais je trouve qu’ils auraient pu être plus variés. On retrouve souvent des tigres, des chauves-souris (qui sont en fait le même sprite que pour Oolong), des soldats sanglier ou tanouki du ruban rouge, des droïdes qui ressemblent à celui dont pilaf se sert pour voler les dragon balls, et le soldat de Piccolo qui tue Krilin devient ensuite un adversaire qui revient en masse. Ceci dit, chaque boss possède ses propres animations et il faut reconnaître qu’ils sont nombreux. On retrouve tous les généraux de l’armée du ruban rouge, le sergent mécanique ou le squelette dans la caverne sous-marine, il y a même un combat contre Diableman dans les toilettes des enfers ; et évidemment, les décors suivent fidèlement le manga à chaque fois. Les capacités de la console sont très bien exploitées et j’ai personnellement adoré en parcourant des niveaux aussi beaux.
Un gameplay combinant deux phases.
Dragon ball advanced adventure possèdent une particularité intéressante qui rend le soft plus attirant et plus dynamique, le gameplay combine des phases de plate-forme à des phases de vs-fighting en ce qui concernent les niveaux centré sur les tournois d’arts martiaux. Chaque combat vous permettent de remporter des personnages, que vous pourrez utiliser dans le mode multi-local. Certes ils ne sont pas nombreux mais ajoutent un + au niveau du contenu, un personnage caché est débloquable si vous terminez le mode survie « Cyborg Tao Pai-Pai ». Chaque personnages disposent de ses propres combos et ses propres techniques, vous pouvez envoyer votre adversaire dans le ciel afin de lui asséner une série de coup puissant puis le projeter violemment sur le sol de l’arène. Le seul bémol c’est que malheureusement « Yamcha » ne fait fais pas partie des guerriers disponibles, c’est dommage quand on sait qu’il dispose lui aussi de sa propre façon de combattre.

Premier combat opposant Goku et Krilin lors d’un tournoi
Concernant la jouabilité, Krilin est capable de produire un Kaméhaméha à pleine puissance dès le premier niveau alors que ça prendra tout un cycle (fidèle au manga) pour que Goku puisse en faire de même (je rappelle que Krilin n’utilisera le Kaméhaméha que bien après Goku, lors du second Tenkaichi Budokai, le célèbre tournoi d’arts martiaux), Kaméhaméha qui est d’ailleurs très utile puisqu’on peut le spammer pendant les phases de plateformes. On peut choisir différents niveaux de puissance en chargeant l’attaque au préalable : le premier faisant une petite boule de kî qui touche un seul ennemi, le second niveau traverse les ennemis sur une courte distance, le troisième ressemble plus à un Kaméhaméha qui couvre toute la zone devant nous et la forme maxi, qui est un vrai torrent de puissance terrassant tous les ennemis (sauf les boss). D’ailleurs, lors du lancement du Kaméhaméha, les voix originales des personnages se feront entendre et ça, c’est un gros pouce en l’air. En plus de cette attaque phare, Goku et Krilin disposent d’un coup spécial qui puise sur la jauge de Kaméhaméha. Cette dernière se rempli en faisant des combos et n’est pas entamée par l’utilisation des attaques « Ki ». Seules les attaques spéciales vident la jauge de Ki.