Dragon Ball Z Shin Butoden est un jeu vidéo de combat par Bandai sur l’univers Dragon Ball Z. Le jeu est distribué sur Saturn le uniquement au Japon. Ce jeu a la particularité d’utiliser les mêmes personnages et sprite du jeu Dragon Ball Z : Ultimate Battle 22. Alors que le jeu aurait probablement pu être une adaptation de celui-ci, le jeu a totalement été modifié pour la version Sega Saturn. Cette fois ci, le joueur à l’occasion de pouvoir s’éloigner de son adversaire en utilisant les écrans splittés. Les Kaméhaméha de loin sont de nouveaux possibles, le jeu permet en conséquence de les contrer, les renvoyer, et en nous présentant en gros plan le visage du personnage qui s’apprête à recevoir l’attaque. Il est également possible d’envoyer un adversaire sur une autre partie du décor. Les stages sont d’ailleurs en 2D également.
C’est plus fort sur SEGA !
La jouabilité tranche nettement avec Ultimate Battle 22, en fait, elle est plus proche des épisodes 16 bits : on a des combats dans des décors en 2D et surtout avec écran splitté au lieu d’un zoom dégoûtant. Pour ce qui est des coups de bases, idem, on reprend ce qui a déjà été fait : un coup de poing et un coup de pied, c’est vraiment peu. Une touche pour envoyer une boule d’énergie, une pour voler et une pour les dash. On recharge son ki en maintenant les deux touches de coup : les techniques de bases sont les même qu’un opus Super Butoden. il y a trop peu de coups normaux mais c’est une autre histoire pour les coups spéciaux, une dizaine par persos répartis en 3 catégories : poing, pied et énergie. A cela s’ajoute les deux grosses vagues d’énergie et un voir deux Meteor Smash, les enchaînements meurtriers. Au corps à corps, le joueur aura la possibilité de projeter son adversaire ou de se reprendre après s’être fait jeter, enfin si deux combattants se rentrent dedans en dashant, cela donnera lieu à une épreuve de force. Enfin, le gameplay ne se contente pas de servir que du réchauffé, on trouvera quelques nouveautés qui contribueront à rendre le jeu encore plus fidèle à l’œuvre originale. Notamment les enchaînements de coups de poings sont super rapides à la manière de l’anime, le hic c’est que du coup la vie baisse très vite ; de plus, lorsque l’on se retrouver à terre on peut se rattraper sur les mains et une fois au sol, le personnage peut se relever en effectuer un coup de pied sauté, idéal pour l’effet de surprise. Mais la grosse nouveauté c’est la possibilité d’envoyer son adversaire dans le décor afin de changer de background à la manière d’un DBZ Hyper Dimension ; car ne l’oublions pas, Hyper Dimension est sorti après Shin Butoden contrairement à ce que l’on pourrait penser. Tous les acquis ont été conservés mais surtout améliorés grâce à de brillantes trouvailles qui rendent le jeu toujours plus fidèle au manga.

Shin Butoden reste sur ces acquis
Souvent imité mais jamais égalé
Au niveau des sprites on retrouve les mêmes que dans Ultime Battle 22, à la différence près que ceux de Shin Butoden sont d’une meilleure qualité. Une différence notable donc puisque l’effet « persos grossièrement digitalisés » du titre de la Playstation disparaît ici : les sprites sont bien propres et du coup joliment détaillés ; de plus, par rapport aux version 16 bits, ils sont évidemment bien plus grands. L’animation est loin d’être parfaite mais cela ne nuit pas à la fluidité du soft, je dirai même que ça renforce l’effet de vitesse des coups. Les stages quant à eux, sont assez nombreux pour un Dragon Ball Z dans la mesure où l’on ne trouve pas le même stage à différents moments de la journée. Au final il y a 11 stages pour le mode Battle, 1 stage pour le mode Tournament et 1 stage pour le mode Mr Satan. Il est d’ailleurs regrettable de ne pouvoir sélectionner les stages des modes Tournament et Mr Satan en Battle. La qualité des stages est très bonne, dans un style très « manga » bien en harmonie avec les persos contrairement à un 3D pas très joli et bien vide d’Ultime Battle 22. On a en plus tout un tas de bonus qui rendent le jeu encore plus immersif, à commencer par les portraits des personnages qui apparaissent lors d’une attaque énergétique pour montrer un adversaire inquiet ou confiant. Durant les tournois, le commentateurs annonce les noms des concurrents avant les matchs et pour couronner le tout, les artworks et les petites phrases de provocations avant un match, sans parler des poses de victoires.

La réalisation presque parfaite.
Plusieurs modes de jeu.
Arcade : Il s’agit d’un mode dans lequel le joueur peut choisir parmi les personnages proposés.
Versus : Le mode classique jouable jusqu’à deux.
Equipe : Le joueur peut constituer une équipe de 5 combattants. Lors d’une victoire, le joueur regagne un peu de barre de vie. Il n’est pas possible de choisir plusieurs fois le même personnage.
Tournoi : Le mode tournoi permet de faire affronter jusqu’à 8 joueurs. Il est possible de choisir le niveau de la barre de vie, à savoir si elle peut être augmentée ou diminuée après un affrontement. L’une des caractéristique est que le commentateur du tournoi annonce un à un les matchs qui vont avoir lieu. Un à huit joueurs peuvent participer à un tournoi mondial d’arts martiaux. Chaque joueur choisit leur caractère, et après tous les joueurs ont choisi leurs personnages, l’ordinateur sélectionne et contrôle tous les slots inutilisés du tournoi. Sur la carte des options de tournoi, le niveau de l’indicateur de niveau mètre vie et la puissance peut être augmentée ou diminuée avant de commencer le tournoi. De même que de petites finales ont lieux pour déterminer la troisième place du tournoi.
Satan Mode : Un mode original qui fait suite à la promesse faite de Mister à Satan à N°18 qui lui demande la récompense du tournoi. Le jeu fait apparaitre pour la première le compte Jaguar issu du onzième film. Pour gagner de l’argent, Mister Satan doit parier sur des matchs et utiliser divers items pour faciliter le personnage sur lequel il a parié la victoire.

Le Satan Mode, une touche comique