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TEST : Tekken

Tekken littéralement appelé le tournoi du poing de fer est un jeu vidéo de combat développé et édité par Namco en 1994 initialement sur borne d’arcade, puis adapté l’année suivante sur PlayStation. Il s’agit du premier épisode de la série Tekken. C’est le premier jeu PlayStation à avoir dépassé la barre du million d’unités vendues. Tekken est la réplique de Namco au premier jeu de combat en 3D sorti en 1993 : Virtua Fighter de Sega.

Synopsis : Heihachi Mishima était un maître de la finance japonaise. Il était à la tête de la Mishima Zaibatsu et était l’un des hommes les plus riches et les plus puissants du Japon. Pour combler le tout, sa femme Kazumi, une magnifique demoiselle nippone, attendait un enfant de lui. Malheureusement, le jour de l’accouchement, sa femme mourut et lui laissa entre les mains un joli garçon prénommé Kazuya. Heihachi, dans la douleur et la tristesse, rendait responsable Kazuya de la mort de sa femme. Les années passèrent et Heihachi entretenait toujours sa haine envers Kazuya, qu’il entraînait durement à l’art du karaté style Mishima, le style de combat héréditaire. Livré à lui-même, le petit Kazuya réussissait tout de même à trouver quelque chose de sympathique en son père, malgré la froideur et la méchanceté qui entourait celui-ci. Un jour, Heihachi entraina Kazuya, étant maintenant âgé de 10 ans, loin de la maison paternelle, tout près d’un ravin. Heihachi se mit à être très agressif et à battre son enfant, l’envoyant de plus en plus loin, vers le profond ravin. Puis, le petit Kazuya, blessé et étendu sur le sol, sentit une main musclée agripper son collet. Quelques secondes plus tard, avant que Kazuya se rende compte de l’acte terrible que son père malveillant commettait, il fut projeté dans le ravin. Kazuya, à demi évanoui en raison des multiples coups que son père lui avait envoyés, tendit la main vers le ciel, espérant attraper une main qui le sauverait. Puis, Kazuya se déchiqueta le corps en s’entaillant sur les roches, pour ensuite s’écraser dans le fond de l’abysse. Une profonde blessure à la poitrine de Kazuya lui faisait horriblement mal. Ce n’était qu’une question de temps avant que Kazuya ne rende l’âme, puisque son corps se vidait de son sang à une vitesse fulgurante. Dans un dernier élan de haine, il se jura de se venger de son père. Il allait rendre l’âme quand un démon sortit des entrailles du sol. Le démon proposait au jeune garçon de prendre place en lui, en échange de la vie et d’une éventuelle vengeance sur son père. Kazuya ne prit guère le temps de réfléchir car la mort approchait et il accepta le pacte. Kazuya survécut, tout en gardant son entité démoniaque qui l’aiderait sûrement, dans un futur proche, à vaincre son père.

kazuya megaforce

C’était le début d’une grande saga.

Un nouveau jeu de combat en 3D.

C’est quoi l’essence de Tekken ? Pour y répondre, il suffit de remonter un petit peu dans le temps. Virtua Fighter est le premier jeu de baston en 3D a favoriser le réalisme des jeux de combats. Son intérêt ?  Faire des versus autrement plus réalistes que Street Fighter 2 (le premier jeu de combat a inscrire dans le marbre le vs-fighting), en valorisant un moteur graphique plus poussée en 3D. Si de son côté la licence « Street Fighter » adopte un style manga, virtua fighter se tourne vers un style plus humainement réaliste. Si SF2 expose un univers surnaturel avec son art martial du « Hado » Virtua fighter fait plus référence aux classiques des arts martiaux et sports de combat (catch, jeet kune do, etc). En 1994, Namco sort Tekken, le jeu de baston « 3D ». Il se pose en concurrent direct de « Virtua Fighter », par ses choix esthétiques. À l’instar de divers jeux de combat d’époque, cette licence créé son art martial imaginaire « le karaté Mishima » qui sera un des fondements emblématiques de la série. Cependant, pour faire honneur à la technique qu’il utilise, le jeu implante un nombre de movesets réalistes (En Motion Capture), mais ultra-violent en matière de rendu (collisions, impacts, voir sound effets) a mi chemin entre la réalité et un animé.

Les protagonistes et antagonistes ça donne quoi ?

La version originale d’arcade propose huit personnages jouables. Chaque personnages possède son propre boss, un personnage spécial à battre au Stage 8. Heihachi, le principal antagoniste et le boss final du jeu. Les boss et Heihachi ne peuvent être débloqués ni joués dans la version arcade. En revanche, à l’adaptation du jeu sur PlayStation, ils sont jouables. Le casting complet inclue : Kazuya Mishima/Devil(Transformation incomplète), King, Paul Phoenix, Marshall Law, Michelle Chang, Nina Williams, Jack, Yoshimitsu, Heihachi Mishima, Lee Chaolan, Armor King, Kuma, Ganryu, Kunimitsu, Anna Williams, Prototype Jack, et Wang Jinrei.

Le gène du démon « Devil Gène »

Le gène Devil est présent depuis le début de la série. Cependant, ce terme n’est pas tout de suite utilisé et les origines de Devil (qui apparaît uniquement dans la version PlayStation) sont floues. Dans l’histoire, bien avant le début du premier tournoi, Heihachi Mishima lance son fils Kazuya dans une falaise pour un crime qu’il n’a pas commis. Celui-ci survit grâce aux pouvoirs de Devil. L’origine de ses pouvoirs n’était cependant pas indiquée dans les biographies officielles. Pendant longtemps, les joueurs se basaient sur l’anime The Motion Pictures, où Kazuya doit vendre son âme à Devil pour survivre, pour expliquer l’origine du gène Devil. Cependant il faudra attendre l’épisode suivant pour y percevoir ses secrets et son pouvoir.

Kazuya devil

Il faudra cependant attendre le deuxième opus pour que « Devil » fasse son entrée

Un gameplay réaliste et sans bavure pour l’époque.

Tekken propose des combats opposant deux personnages, chacun muni d’une jauge de santé, une barre colorée placée en haut de l’écran, qui diminue lorsqu’un joueur subit des dommages. Une fois la jauge complètement vidée, le joueur est assommé et perd le round. Le jeu est très simple, et peut facilement être compris par des débutants. Le système de jeu est basé sur quatre boutons, chacun correspondant à un membre du personnage : X = coup de pied gauche (LK), O = coup de pied droit (RK), ∆ = coup de poing droit (RP), et □ = coup de poing gauche (LP). Des projections et des combos spéciaux sont aussi de la partie avec des prises selon les styles qui peuvent parfois s’avérer fatale tout en étant artistiquement détaillées, ce qui est intéressant avec cette licence, c’est que chaque style de combat son reconnaissable grâce à la technique « motion capture » et son envie de se rapprocher de la réalité. Aujourd’hui le jeu a pris quelques rides, il est parfois difficile de revenir dessus cependant c’est un pas a franchir pour connaitre les origines de la série.

EN RESUME

C'était le début d'une grande aventure, les premiers pas de "Tekken" était au départ mitigé mais plutôt bien accueilli par la presse, Namco qui présentait son nouveau jeu de combat était loin de se douter de l'impact qu'allait avoir cette licence pour les années à venir. D'abord développer pour être un jeu d'arcade, l'adaptation sur la console de Sony fut une claque monumentale. Un tout nouveau scénario avec des enjeux qui plaisent aux publics sans parler du gameplay proche du réalisme pour l'époque grâce au motion capture, le style "Mishima" est désormais connu de toute la scène du vs-fighting. Ce premier opus offre un contenu acceptable pour l'époque avec des personnages à débloquer et différentes cinématiques de fin selon le protagoniste que vous jouez. il a certes beaucoup vieillit, mais il reste tout de même un must dans le cœur des joueurs.

CONCLUSION

71
%
OH QUE OUI !
Son
75
%
Graphisme
70
%
Gameplay
75
%
Animation
65
%
intérêt
70
%
Son
75
%
Graphisme
70
%
Gameplay
75
%
Animation
65
%
intérêt
70
%
Les plus
  • Un jeu de combat se voulant proche de la réalité
  • Un scénario sans prise de tête mais addictif
  • Du contenu acceptable
  • Graphiquement plaisant
  • Une superbe bande-son
  • Un nouveau style "Le Karaté Mishima"
LES MOINS
  • L'opus a pris quelques rides

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Warmelin
[Rédacteur pour Jap'Anime également pour les Mega-Test, Fan de la licence RyuGaGotoku]

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