Fort de son succès « Cyberconnect2 » nous propose une adaptation du légendaire animé « Kimetsu no Yaiba » plus connu sous le nom de « Demon Slayer » est ce que le travail a porté ses fruits ? C’est à cette question qu’il va falloir répondre, car passer juste après le septième hokage est un défi de taille.
Le souffle puissant d’une histoire
CyberConnect aux commandes on peut notamment deviner comment se déroulera l’histoire, fort d’une expérience grâce au « Naruto Ultime ninja Storm » celle-ci est retranscrite et superposée pour donner vie à l’histoire de « Kimetsu No Yaiba ». Le résultat est stupéfiant, beaucoup penseront notamment à un copié/collé ce qui n’est pas faux, cependant il faut pouvoir voir plus loin que ça car ce n’est pas un défaut de réalisation ou développement mais la quintessence d’un savoir-faire qui s’illustre à la perfection. The Hinokami Chronicles nous permet de revivre des moments clés issues de l’animé, la qualité des chapitres évoqués dans ce jeu sont d’une rare intensité. Tellement intense qu’on a l’impression de revivre l’aventure de Tanjirō Kamado une deuxième fois sous un angle différent, les doubleurs japonais/anglais prêtent leurs voix aux personnages ce qui rend l’expérience plus immersive.
On retrouve l’ambiance dark et inquiétante de la série, les émotions sont de la partie aussi ce qui est une pure joie pour les fans de l’œuvre de Koyoharu Gotouge, la plupart des protagonistes et antagonistes principaux sont présents un point positif car l’adaptation couvre l’entrainement spécifique de Tanjiro jusqu’à l’arc Mugen Train.

Esthétiquement le jeu est superbe, les mouvements sont fluides et du plus bel effet
Ultimate Pourfendeur storm
Même si l’ambiance est propre à la série, il est difficile de reconnaitre que cette adaptation a quelque chose d’inédit car tout est calé en fonction de ce qu’avait déjà proposé le développeur pour le jeune ninja de konoha, la façon de jouer ou les différents modes de jeux sont exactement les mêmes. Si la surface change le fond est exactement pareil ce qui peut laisser présager un manque d’identité ce qui ne veut pas dire que le jeu est un échec total, certains y trouveront leur compte. Dans le mode Story il est question d’un monde en semi-liberté et en arène, si on peut effectivement découvrir les différents environnements de la série, tous les chemins mèneront à l’objectif suivant il n’est donc pas question de visiter et de faire son shopping. Les combats consistent le plus souvent à spammer les boutons pour effectuer des combos sympathiques avec des phases QTE qui sont la juste pour nous en mettre plein la vue, donc si vous êtes un aficionados des classiques en 2D ou le but est d’effectuer une série pour sortir des attaques gigantesques qui font défiler la barre de vie, passez votre chemin le but étant d’admirer le côté esthétique du jeu.

Les QTE l’atout fétiche de CyberConnect pour mettre en scène l’adaptation
Les habitués du genre retrouveront les attaques spéciales et ultimes avec le mode éveil qui change l’état de votre personnage pour le faire devenir plus puissant, il faut réaliser un certain nombre d’objectifs secondaires pour débloquer soit des bonus, comme de la monnaie unique pour acheter des récompenses ou tout simplement passer à la phase suivante du chapitre en cours. Les combats s’enchainent mais sont répétitifs, le but étant de trancher des têtes par paquet de 10 afin de faire face au boss du chapitre et c’est seulement à ce moment-là que le contexte devient intéressant. Certaines missions spéciales viennent agréablement arrondir les angles, le but étant de tuer un démon supérieur en 1vs1.

Une semi-liberté pour un monde semi-ouvert
Une émanation de contenu
On ne peut pas dire que le titre bénéficie d’un contenu dantesque mais les développeurs ont le mérite d’être francs dans leur façon d’agir car de nouveaux démons jouables (6 au total) seront disponibles dans de futur mise à jour gratuite avec Akaza & Rui a la fin du mois voir début novembre pour commencer, cependant a l’instant T c’est encore trop faible pour pouvoir s’amuser amplement. 6 modes (Histoire, Mode Vs, Récompenses, Entraînement, Archives, Didacticiels) agrémentent le menu pas de quoi fouetter un chat mais louable pour un premier titre avec ses 18 personnages jouables mais cela laisse un goût d’inachevé. Le plus amusant étant de se confronter à d’autres joueurs en ligne ou avec des amis en local car seul cela peut devenir redondant une fois le tour des personnages effectués. Des tenues spéciales sont déblocables sous certaines conditions ce qui ajoute un peu de piment c’est cadeau !
Pour les persos en tenues spéciales :
. Académie Tanjirô – Consultez 40 fragments de souvenir
. Académie Zen’itsu – Terminez 15 missions de récompense
. Académie Nezuko – Consulter 53 fragments de souvenir
. Académie Inosuke – Terminez 19 missions de récompense
. Académie Giyû – Terminez 7 missions spéciales en Normal
. Académie Shinobu – Terminez 7 missions spéciales en Difficile

Un contenu de départ trop faible mais d’autres personnages arrivent pas de panique !
Graphiquement le jeu ne paie pas de mine mais avec une performance moindre qui devrait être corrigée à l’avenir, un patch devrait faire en sorte que sur Les versions PS5, Xbox Séries X (pas S) et Steam profitent d’un mode de performances 60 fps via une mise à jour gratuite postérieure au lancement. Ce mode permettra de jouer en 60 IPS (lors des explorations du mode Histoire et lors des combats quand le joueur contrôle le personnage) et de voir les cinématiques en 30 fps.