Vivre l’aventure « Walking Dead » c’est l’ambition de l’éditeur Armor Games Studios qui propose une expérience unique via son nouveau titre « The Last Stand Aftermath » un roguelite plein de surprise, vaut-il le coup ? La réponse dans ce nouveau « Megatest »
Un monde dévasté blabla..
La recette reste inchangée, vous incarnez différents survivants qui sont remplacés une fois mort par un autre survivant pour continuer votre mission « Survivre » à ce monde infesté de zombie et pour ça, il va falloir être prudent pendant vos expéditions et méticuleux dans le choix de votre inventaire tout en remplissant des objectifs précis. Comme tout bon survivant qui se respecte, votre but est de fouiller tous les endroits possibles a la recherche d’équipement ou d’objet clé qui pourra vous être utile durant votre périple. Le craft reste une partie importante du gameplay, pour se soigner avec des bandages, réparer ses armes ou bien en fabriquer.
Le scénario n’a pas vraiment un grand intérêt car malheureusement l’apocalypse zombie est un élément vu et revu depuis la nuit des temps, puis il ne faut pas trop s’attacher aux différents personnages que l’on peut incarner car malheureusement ils finissent par tomber comme des mouches.

La fin d’une histoire, le début d’un autre survivant
Le saint-graal du survivaliste
Non seulement il faut se méfier des infectés qui jonchent votre chemin mais aussi du temps ! Car au contact du virus, ils dévorent votre organisme à petit feu jusqu’à la mutation votre seul moyen de l’éviter est de trouver des antiviraux pour ralentir la propagation de l’infection. Ce qui peut être un bien pour un mal temporairement car à chaque étape de votre transformation, il est possible d’acquérir des capacités passives qui peuvent vous aider à court terme comme un bonus de dégât au cac ou bien de la résistance etc.. Par contre cet item ne pousse pas dans les arbres, soyez raisonnable et utilisez-le de manière appropriée.

Le seul moyen de garder son humanité
Le repos du guerrier
Ce ne sera pas de tout repos mais heureusement les développeurs ne sont pas si sadiques, votre meilleure option si vous êtes en mauvaise posture « les safe-room » est des zones neutres sans ennemis qui vous permettent de faire une courte pause entre deux destinations. Cette partie du gameplay est bien pensée car l’intensité et parfois la redondance de certaines zones parfois vides peuvent avoir raison de votre patience, tout est fait pour repartir du bon pied. Vous y trouverez non seulement quelques ressources mais également un établi de craft ainsi qu’une radio pour dépenser vos points d’expérience si durement obtenus dans différentes capacités. Pour accéder à de nouvelles Maps, il faut impérativement que votre véhicule soit en état de rouler car le moteur peut être endommagé mais plus important encore il vous faut de l’essence ! Fouillez les bâtiments est le meilleur moyen d’en obtenir, la distance que vous pouvez parcourir est régulé par le nombre de jerricane de fuel disponible

A condition d’avoir fait le plein avant de partir..

Avec un moteur en bon état c’est mieux
Passez le flambeau
Si vous succombez à vos blessures et que vous passez l’arme à gauche vous ne perdez pas vos avantages acquis lors de la partie précédente, votre niveau, vos recettes de crafting ainsi que vos capacités passives sont sauvegardées et transmises au prochain protagoniste. Les nombreux sacs à dos récupérés pendant votre escapade vous confèrent des bonus « Supply » qui permettent au prochain survivant d’acheter des armes, des munitions ou des soins avant de repartir une nouvelle fois. Il n’est plus question de repartir sur les traces du défunt héros, les cartes se renouvellent à chaque apparition en début de partie ce qui bannit littéralement la potentielle lassitude de devoir retraverser les mêmes environnements.

La lampe torche l’accessoire utile pour voir dans l’obscurité
La direction artistique est bonne sans être transcendante non plus, c’est même parfois triste sans parler du trop peu de diversité (Zombie, Bâtiment, Décor extérieur et intérieur) c’est la même rengaine. Les musiques sont en adéquation avec l’ambiance avec quelques petites notes angoissantes mais ça reste du réchauffé encore une fois aucune surprise de ce côté-là, ce qui sort du lot surtout c’est la qualité de l’IA réactif au bruit ce qui augmente le stress lors d’une session le danger rode à chaque instant et pardonne rarement les faux pas.