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A peine 3 ans après une première sortie sur consoles d’anciennes générations, voilà que Tropico 6 revient dans une édition « next-gen » complète, agrémentée du DLC « Llama of Wall Street » et du pack « El Prez », ce qui comprend une mission supplémentaire, de nouveaux bâtiments et de nombreuses options de personnalisation ! Alors, quoi de neuf, dictateur ?

Bienvenue, Jennifer !

Tutos, missions et bac à sable
En place, gouvernator !
Pour les néophytes, comme moi, Tropico est un peu une série de jeux qui ne se prend pas au sérieux…tout en étant sérieuse. Implacable jeu de gestion depuis le tout premier épisode, la série n’entend pourtant pas faire de l’ombre aux cadors du genre, comme les jeux Anno par exemple, et rafraîchit le concept d’un jeu classique mais avec des mécaniques décalées. Alors que dans les jeux traditionnels nous faisons évoluer notre civilisation pour l’amener au summum de l’évolution, ici, il est surtout question de devenir un dictateur aux méthodes radicales. Nous incarnons « El Presidente », gouverneur aux actions discutables qui rêve devenir le dictateur tout puissant sur son île paradisiaque.

Ou… La ! Presidente !
Alors qu’il est nommé aux commandes d’une ou plusieurs petites îles, notre but va alors être de le faire rester en place le plus longtemps possible, de façonner la population à son image et de prendre le pouvoir.
Car pour un jeu de gestion, c’en est un vrai ! À travers différentes missions, ou dans un classique « bac à sable », tout reste à faire : développer son île, construire et faire évoluer le commerce, contenter ses habitants afin d’être prolongé dans son mandat ou réélu, soigner son image de dictateur, tout est possible (ou presque) ! On peut commercer avec des pirates, emprisonner des rebelles de manière totalement arbitraire, privilégier l’armée ou le culte, créer des marchés parallèles (par exemple avec l’or), monter des milices qui vont faire des « raids », brimer la main-d’œuvre, imposer des taxes,… bref, mener une vie de dictateur. Nos parties sont agrémentées d’interventions de conseillers ou de représentants de la population qui nous donnent des objectifs, afin de progresser dans l’aventure, avec des récompenses multiples (prolongement de mandat, argent, recrutement de rebelles,…).

Des objectifs douteux à atteindre…

Avec parfois beaucoup de complexité
Ainsi, Tropico, tout en étant parfois complexe dans sa structure, permet de ne jamais se prendre au sérieux.
Tu vas tâter de mon « fuet » !
Dans Tropico, si tous les éléments sont réunis pour développer au mieux son île, c’est donc à nous de choisir le chemin que l’on préfère : va-t-on prendre soin de sa population ou la mater ? Va-t-on instaurer la peur parmi les habitants ? Qui sera licencié ou emprisonné ?
Tout cela dans un unique but : être le meilleur dictateur possible ! Et dit comme cela, c’est faire la part belle au côté transgressif du jeu qui veut manifestement jouer sur l’humour et la dérision. Presque toutes les actions sont possibles, et c’est bien là le côté le plus sympa du jeu !

Notre humble demeure…

et celle de la populace
Si le côté gestion est bien fait, il est parfois brouillon, complexe, (notamment dans la gestion et le contentement des clans, la gestion des décrets ou des recherches…). Et c’est un peu le reproche principal du titre : sa complexité, qui permet d’aller loin dans les actions, fait que, parfois, on perd une partie sans jamais savoir pourquoi. Quelles actions n’ai-je pas faites ? Comment mener à bien tel ou tel objectif ? Parfois, cette multitude d’actions possibles est un frein à l’avancement.
Mais jouer les dictateurs en herbe a un côté loufoque qui tient bien la route, et c’est le principal, car on peut passer un bon moment en compagnie d’El Presidente !
Un Tropico bien frais s’il vous plait !
Être un dictateur, c’est bien, mais en 4K, est-ce mieux ? Niveau technique, tout est fluide, on peut naviguer sur la carte ou dans les menus sans accroc, aussi facilement que l’on mate une rébellion.

On admire notre île de loin…

ou de très près
Le système de « roue » pour choisir les actions à effectuer est un peu complexe à prendre en main au début, mais au fur et à mesure, on arrive à aller de plus en plus vite et les actions s’enchaînent facilement.
Les graphismes sont fins et détaillés, les bâtiments presque aussi imposants que notre « El Presidente » et l’on peut apercevoir jusqu’au mouton (l’animal, pas l’ouvrier asservi qui travaille pour une misère dans la rhumerie) qui se balade tranquillement en forêt. On retrouve vraiment un côté paradisiaque avec ce beau soleil et ces belles plages au sable blanc sur lesquelles se reposent des touristes en passe d’être arnaqués.

Les plages de sable blanc…

Ou la jungle luxuriante !
Mention spéciale pour les musiques du jeu, qui nous plongent définitivement dans une ambiance salsa « muy piquante » comme le loyer imposé aux habitants. Les rythmes sont agréables et il est divertissant de jouer avec ces notes enjouées en toile de fond.

La détente lors d’un couché de soleil

Ou la peur d’un volcan en éruption