Annoncé il y a quelque temps maintenant, Marvelous nous propose en ce printemps 2022 un nouvel épisode après 2 ans de retard. Si vous êtes habitué des FFF (Farm, Fight, Flirt) à la sauce j-rpg et que votre passe-temps favori c’est de vivre une vraie vie de fermier, tout en combattant du monstre à tour de bras comme dans un action-rpg classique, Rune Factory 5 est peut-être l’aventure qu’il vous faut !
L’amour est dans le blé
L’histoire démarre plutôt positivement, à condition d’aimer la j-pop et les opening d’animés destinés à nous plonger directement dans l’ambiance du jeu et le style reflète clairement la « Good life ». Comme dans la série des Ateliers, ou plus modestement comme dans « Harvest Moon », le concept de RPG vie quotidienne est au cœur du game-design, puisque le but est de développer son domaine, enchainer les donjons et les quêtes, tout en créant des relations amical ou romantique avec la population. Au départ, vous devez choisir votre personnage entre une fille et un garçon et lors d’une petite cinématique kaiwai quelque peu anecdotique se déroulant dans une forêt, vous sauver un enfant d’une bande de frelon. de là s’installe la phase de tutoriel pour apprendre les mécaniques de combat.
L’apprentissage du gameplay est progressif, étape par étape il vous faudra maitriser les aspects du combat, mais aussi gérer la simulation et prendre en charge la gestion de votre ferme et de ses nombreux outils agricole (bêche,arrosoir,houe) pour ensuite planter une grande variété de légumes et d’herbes. Aucun changement par rapport aux précédents opus : on prend soin de sa terre en bêchant pour rendre le sol meuble, on plante et on arrose, pour s’assurer une bonne récolte. En gros, rien de sorcier ! Le monde de Rune Factory 5 se divise en 4 saisons et les semis ont des rendements qui varient selon la météo, Une fois que ceux-ci sont arrivés à maturité, on dispose d’outils de récoltes pour effectuer les nombreuses tâches rattachés à l’agriculture. Le résultat peut être consommé tel quel, mais prend tout son intérêt et sa saveur via la cuisine. Si est possible de tenter des recettes hasardeuse, le mieux est d’acheter des pains de cuisine qui une fois consommés, permettent d’apprendre de nouvelles recettes. La réalisation de plat fait monter notre compétence de cuisine, ce qui donne accès à de nouvelles recettes via les pains.

Le travail de la terre, un dur labeur récompensé.
Maintenant, pourquoi ces activités ne sont pas si importantes ? Simplement parce qu’elles se superposent à un système progressif rpg et leurs traditionnels points d’xp. Le protagoniste devient plus fort au gré des combats, et des combats uniquement. Vos hp/rp augmentent avec votre niveau, et l’expérience se faisant de plus en plus importante en allant taper des monstres et en effectuant des donjons de boss, fait de vous un redoutable chasseur/fermier aptes à vous occuper de vos terres sans avoir besoin de manger ni d’améliorer vos outils pour reprendre ou économiser vos forces.
Le temps n’y changera rien..
Du côté de la baston, les mécaniques sont basées sur l’action. Il est possible de locker son adversaire en appuyant R3 et de switcher d‘armes avec la gâchette. On balance des attaques physiques « CAC » avec le B et on utilise la magie avec le Y et X, car il y a la possibilité d’équiper deux sorts (appelés runes) à la fois. La prise en main est facile et accessible. Rapidement, on découvre un jeu avec une caméra capricieuse et un niveau de difficulté digne du néant. Le jeu semble s’adresser aux novices. Les ennemis sont mous ! En bref, ne vous attendez pas à du challenge car vous risquez d’être déçu. Concernant les ennemis, vous pouvez aisément esquiver leurs attaques avec la gâchette R et les capturer avec ZL, pour les ramener à votre ferme. Une fois chez vous, ils peuvent servir d’ouvrier agricole si vous prenez soin de leur personne. C’est encore à se demander à quoi sert de manger ou de crafter de meilleurs outils. Ne comptez pas non plus sur eux en combat. L’IA est aussi inutile que celle des ennemis. On fait également face une carence du moteur graphique puisque visuellement c’est beaucoup trop en retard sur son temps, les décors ne sont pas joli. Quant aux Boss ils ne représentent aucun danger car ils sont tous strictement scriptés au mouvement près… Aucune surprise de leur part au point que l’ont l’impression de pouvoir lire en eux comme dans un livre ouvert. Les donjons qui sont censés être la partie la plus intéressante s’avèrent finalement ennuyeux et répétitifs. Le jeu souffre aussi d’un énorme défaut : une baisse constante des performances induisant un nombre de fps en chute régulièrement et cela, après le moindre chargement. Ainsi s’orchestrent le temps de quelques secondes de jeu des ralentissements et des chargements d’éléments de la map. Ce manque de fluidité rende certaines tâches pénibles comme tout ce qui concerne le jardinage, un patch pour corriger tout ça ne serait pas du luxe !

Pour la partie combat, le système est classique et facile a prendre en main

Avec une interface basique pour facilement s’y retrouver pas besoin de plus.

Fictivement impressionnant.