Avec la sortie du très attendu Teenage Mutant Ninja Turtles : Shredder’s Revenge (notre test se trouve juste ici) et le dernier opus de la franchise Streets of Rage , le genre beat’em up a connu un certain regain ces dernières années.
Final Vendetta, du studio Bitmap Bureau ( Xeno Crisis ), tire son influence de presque tous les beat-em-up à défilement réalisés, en sélectionnant les bonnes choses et en les retravaillant.
Final Vendetta : Final Fight ?
Notre histoire commence par un appel téléphonique inquiétant à l’un de nos héros, l’experte en arts martiaux Claire Sparks, de l’organisation criminelle maléfique Syndic-8, l’informant qu’ils ont kidnappé sa sœur, Juliette (clin d’œil à Final Fight ?). Sachant qu’elle ne peut pas vaincre le groupe seule, Claire demande l’aide de Duke Sancho, un natif de Londres et Miller T. Williams, un ancien lutteur professionnel Canadien banni du sport pour son usage excessif de la force. Ensemble, ils doivent utiliser leur intelligence de la rue et leur intuition brute pour combattre les forces de Syndic-8 à travers six niveaux et sauver la sœur de Claire. Un scénario pas bien original mais cela est inhérent au genre et ce n’est clairement pas pour la narration que nous nous penchons sur ce type de jeu.
Souvent, les titres de style rétro peuvent être victimes d’un gameplay moyen car ils imitent un peu trop leurs prédécesseurs et, nous le savons tous : mieux vaut l’original que la copie ! Bitmap Bureau a tenté d’éviter cet écueil en ajoutant plusieurs capacités supplémentaires à Final Vendetta, notamment un mouvement de tiret, un mouvement d’esquive, la capacité de bloquer et de jongler avec des combos. A noter que la fonction de blocage ne fonctionne que sur certaines attaques.
Simple et funky ?
Les ennemis sont bien équilibrés : de gros gars, des petits, des filles rapides et des opposants qui donnent des coups de pied dangereux au réveil. Chacun a ses propres capacités et style de combat, vous devez donc adapter votre propre style de jeu pour éviter de subir trop de dégâts. Il en va de même pour les combats de boss, qui sont plutôt amusants. Un point à ne pas négliger tant cela est essentiel dans un BTU ! En revanche, le titre propose un challenge plutôt relevé donc attendez-vous à mordre la poussière régulièrement. Pour le reste, rien de bien nouveau sous le soleil : nous sommes en terrain archi-connu, Final Vendetta étant calibré pour un public bien défini. Petit bémol toutefois en ce qui concerne l’utilisation des armes, très limitées et assez peu jouissives dans l’ensemble.
La musique est un solide mélange de techno, de breakbeats et de boucles inspirées du jazz funky. Le son des Utah Saints, le numéro de danse des années 90 qui a contribué au score du jeu, sera familier à tous ceux qui connaissent leur travail. La bande son n’est pas au niveau d’un Streets of Rage, mais on ressent le même côté entrainant. Cela nous situe immédiatement dans le contexte accentuant l’immersion du titre. Puis quand on sait que tonton Koshiro est de la partie, celle-ci n’en est que plus belle !
F pour FInal Vendetta
Pour le contenu à débloquer, félicitations à Bitmap Bureau et Numskull Games pour avoir inclus des modes de jeu supplémentaires qui doivent être déverrouillés en domptant la difficulté « Difficile » avec les trois protagonistes. Il capture vraiment cette essence des bagarreurs de la vieille école. Ces modes supplémentaires incluent un mode Survie, où les joueurs testent leur puissance contre des vagues d’ennemis, un mode Boss Rush pour ceux qui veulent s’entraîner contre les grands méchants, et un mode Entraînement pour permettre aux joueurs de maîtriser le combat de Final Vendetta.